Contre-révolution 1900, les " cordicoles "
Au 18° siècle les Jésuites et les Jansénistes s'opposaient, c'était la " querelle cordicole " : les premier étaient pour " un très bon Jésus ", les autres pour un juge implacable à redouter. Vous pensez-bien qu'il y avait d'autres cartes à retourner.
Voltaire : " Les renards et les loups étaient en guerre, les moutons respiraient. "
Il y eut la révolution, la défaite de 1870, la faction jésuitique érigea le Sacré Coeur de Paris ( cordicole : de cordis : coeur ) " en expiation de la perdition spirituelle de la France "
Haut lys surgi des ruines
Au dessus du monde pécheur
Elle érige sa fleur divine...
Pour Gustave Tery ( 1871-1928 ), " en réalité, il ne s'agit que d'une chose : établir le rêgne social de Jésus, c'est à dire étrangler la Gueuse. "
" Qu'est-ce que nous lui avons donc fait à ce Dieu maussade ? Nous lui avons fait...la Révolution.
C'est là le crime abominable qu'il nous faut expier. "
Tous se mobilisent pour financer ce grand oeuvre, les familles, les enfants...les prédicateurs :
" Nos sanglants revers, en faisaient présager de plus terribles encore pour la France coupable impénitente. "
L'histoire est revisitée :
Baptème de Clovis : " Vive le Christ qui aime les Francs. "
Melle Alacoque, l'égérie du mouvement, écrit à Louis 14; elle lui demande une fusion du Christ roi et de sa solarité : ça ne marche pas. Pile, cent ans plus tard, c'est l'Assemblée Constituante, Louis 16 paye pour son ancêtre, Satan oeuvre...
Un prédicateur invite le duc d'Orléans a " ceindre la couronne de France " pour " rétablir l'ordre vrai : l'ordre vrai, c'est la prééminence de la société religieuse, la seule absolument essentielle. "
La guerre de 14-18 va mettre, pour un temps, tout le monde d'accord.