Contre-révolution 1900, les " cordicoles "

Publié le par Patrick

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Au 18° siècle les Jésuites et les Jansénistes s'opposaient, c'était la " querelle cordicole " : les premier étaient pour " un très bon Jésus ", les autres pour un juge implacable à redouter. Vous pensez-bien qu'il y avait d'autres cartes à retourner.

Voltaire : " Les renards et les loups étaient en guerre, les moutons respiraient. "

Il y eut la révolution, la défaite de 1870, la faction jésuitique érigea le Sacré Coeur de Paris ( cordicole : de cordis : coeur ) " en expiation de la perdition spirituelle de la France "

Haut lys surgi des ruines

Au dessus du monde pécheur

Elle érige sa fleur divine...

Pour Gustave Tery ( 1871-1928 ), " en réalité, il ne s'agit que d'une chose : établir le rêgne social de Jésus, c'est à dire étrangler la Gueuse. "

" Qu'est-ce que nous lui avons donc fait à ce Dieu maussade ? Nous lui avons fait...la Révolution.

C'est là le crime abominable qu'il nous faut expier. "

Tous se mobilisent pour financer ce grand oeuvre, les familles, les enfants...les prédicateurs :

" Nos sanglants revers, en faisaient présager de plus terribles encore pour la France coupable impénitente. "

L'histoire est revisitée :

Baptème de Clovis : " Vive le Christ qui aime les Francs. "

Melle Alacoque, l'égérie du mouvement, écrit à Louis 14; elle lui demande une fusion du Christ roi et de sa solarité : ça ne marche pas. Pile, cent ans plus tard, c'est l'Assemblée Constituante, Louis 16 paye pour son ancêtre, Satan oeuvre...

Un prédicateur invite le duc d'Orléans a " ceindre la couronne de France " pour " rétablir l'ordre vrai : l'ordre vrai, c'est la prééminence de la société religieuse, la seule absolument essentielle. "

La guerre de 14-18 va mettre, pour un temps, tout le monde d'accord.

 

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