" Dénonciations du marquis de Sade prisonnier "

Publié le par Patrick

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J.C.P Lenoir, lieutenant de police après Sartines. Jeux clandestins dans " la haute ".

 

" Monsieur le 6 ", Sade, est en pétard, il se lache dans une de ses lettres où il incendie à tout va, au risque " de se nuire " selon son épouse.

Première visée sa belle-mère, Mme de Montreuil qu'il portaicte issue de la banqueroute de Cadix, nièce d'un voleur chassé par Choiseul, ayant dans la famille de son mari, un pendu en place de Grève, plus 7 ou 8 bâtards et qui a maquerellé toutes ses filles. Cette dame n'a pas à réprimer les " défauts de tempérament " du scripteur, qui n'ont fait de tort à personne.

Suit le cas du lieutenant de Police, Sartines, " champignon empoisonné ", issu des amours de Torquémada et d'une juive des cachots de l'Inquisition espagnole. Là il rêve ! " J'ai oui affirmer que pour interroger les criminels, quand il dirigeais la Police, il s'encadrait d'une perruque terrible, sorte de coiffure à serpents, pour faire germer le remord; on l'appelait l'Inexorable. " Un témoin.

A dom Sartinos qui inventa des vexations et des tyrannies odieuses sur les plaisirs publics, afin de fournir des listes lascives qui pussent échauffer les petits soupers du Parc-aux-Cerfs. Sade

Le Parc-aux-Cerf, la pépinière de lolitas de Louis 15; là il est plus près de la réalité, comme on le vera infra.

Non il n'appartient pas à un tel simulacre effrayant du crime de vouloir ni censurer, ni reprendre, ni vexer des erreurs qui ont fait à lui-même ses plus chères délices dans le temps qu'il volait 500000 francs par an au roi sur le million qu'on lui passait pour fournir des détails lubriques à la Cour...qui abusait même de sa place, pour contraindre de malheureuses créatures aux vices qu'il veut vexer aujourd'hui ! Et cela je le tiens d'elles.

L'art de se faire des amis !

Lenoir qui remplacera son ami Sartines en 1774 et 1776, aura la responsabilité des visites, des " promenades" du marquis. Il sera plus ménagé mais aura droit parfois à l'appellation : " suppot de bordels "...

Il semble qu'il eût-été un " homme des Lumières ": comme Sartines il a amélioré l'éclairage de la capitale, amélioré la circulation des blés...

Les dossiers de la Police

En avril 1764, la Montigny, appareilleuse de renom, livre à l'inspecteur Marais qu'un seigneur lui avait demandé, un homme " de la lie du peuple ", mais sain pour faire goûter à son épouse des plaisirs avec " autre que son mari ". Les yeux bandés il doit la satisfaire en sa présence ! Qui est ce seigneur ? Veut-il un enfant ?

Ou autre chose ? Marais reste perplexe.

1775, la demoiselle Bouscarelle " teste " : 

" Un jour que j'étais seule avec le sieur D..., alors incommodé des yeux, il fit monter dans sa chambre à coucher, où il était alors, rue des Petits-Champs, le nommé Creps, l'un de ses valets de chambre; et, lorsqu'il fut entré, il ferma la porte à double tour, mit la clé dans sa poche, et lui ordonna d'avoir sur-le-champ avec moi et devant lui, comte D..., les particularités les plus grandes; ce que je regardais d'abord comme une plaisanterie, qu'augmenta la fureur de ce malheureux, au point de nous menacer l'un et l'autre, le couteau à la main, de nous poignarder, si nous ne satisfaisions ses désirs, auxquels la nécessité me contraignit. Tout ce qui se passa pendant ce temps entre son valet de chambre et lui m'a tourné le sang, au point que je meurs de regrets et de chagrins d'y avoir innocemment contribué...

Justine ? Juliette ? 

 

Voir aussi : cebravemarquisdesadexxx.erog.fr

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